• Anima : Le crépuscule des dieux

     Dans le précédent article je parlais de la seconde extension d'anima le jeu de cartes, appelée : Le Crépuscule des Dieux, je n’ai pu m’avancer sur le contenu de la boîte et la qualité du jeu car je ne possédais pas la boîte. Ce fait est rectifié et me voilà en possession du jeu.

    Pour commencer, contrairement à ce que je pensais, la seconde extension d'Anima le jeu de cartes ne contient pas de jeton avec une couleur différente des précédents pour ajouter un nouveau joueur. La boîte contient 1D10, 2D6, 5 jetons en bois de la même couleur que ceux de la première extension et 110 cartes.

    Comme sa précédente extension, Anima peut se jouer seul où avec le ou les autres boîtes, avec des règles pour simplifier la gestion des cartes en surnombre (car les 3 jeux réunis nous offrent tout de même 330 cartes). J’ai, en parcourant les règles, remarqué quelques erreurs.

    En effet il est spécifié dans les règles, je cite : « Ce jeu est conçu pour un groupe de 2 à 4 joueurs (voir 5 si vous le jouez comme extension  de L’ombre d’Omega ou Au-delà du Bien et du Mal). » les rédacteurs des règles du jeu se seraient-ils trompé d’un jeton ? Auraient-ils écrit ces règles vite fait ? Je continue à feuilleter les règles puis je tombe sur une nouvelle erreur, je cite : « Bien que Le Crépuscule des Dieux soit un jeu à part entière, il a également été conçu pour être joué aussi avec les paquets de la première et de la deuxième partie : L’Ombre d’Omega et Au-delà du Bien et du Mal. En l’associant aux précédents, vous augmenterez le plaisir de jouer, car l’éventail de possibilités du jeu augmentera de façon exponentielle. Pour les mélanger, il vous suffit de regrouper chaque type de carte par catégorie, car toutes s’unissent à la perfection. La seule exception sont les cartes Mission de L’Ombre d’Omega ou d’Au-delà du Bien et du Mal, car elles ne sont pas prévues pour les zones et les événements  du Crépuscule des Dieux. » Intrigué je vais donc lire les cartes dites incompatibles et à ma grande surprise, ces dernières sont compatibles ! Car pour finir la mission l’on peut se rendre, au choix, à l’un des trois lieux écrits sur la carte, qui correspond à un lieu de chaque extension. De plus, une règle écrite trois pages plus loin offre une astuce pour que le joueur puisse choisir de quelle boîte proviennent les zones qu’il va piocher, ce qui règle le problème des missions qui ne sont pas prévues pour les zones de toutes les boîtes. Ces petits détails font que l’on a l’impression que les rédacteurs voulaient simplement toucher leur part du gâteau sans se préoccuper de ce qu’ils écrivaient …

    Les cartes quant à elles sont encore et toujours de véritables merveilles, les illustrations de Wen Yu Li, Salvador Espin, Raul Rossell et de S. Melero, sont toujours aussi belles, ce qui conserve l’aspect visuel qui m’avait tant plus dans les volets précédents.

    Le jeu quant à lui est résolument le même, je n’ai pas trouvé grand intérêt à y jouer sans les extensions même si ce dernier volet offre des parties plus dynamiques grâce aux cartes possèdant des effets bien plus puissants que les anciennes versions. Au final la puissance des cartes du Crépuscule des Dieux offre un équilibre avec les autres boîtes très bien pensé.

    Avec un peu de déception je mets une note de : 15 / 20 à ce jeu qui joué sans les autres boîtes ne trouve pas grand intérêt à mes yeux.

     

    Merci de votre lecture et à une prochaine extension !

    Nérésis


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :